Randonnée urbaine, et hivernale.
Profiter aussi de l’hiver, c’est un vrai phénomène, obligatoire à certains endroits de la planète - comme Montréal par exemple.
Sortir
Nous, on n’a pas de voiture. Sortir de la ville demande donc un peu plus de “logistique” (pas tant, mais quand même. Disons qu’on le voit passer sur notre compte en banque… Pas le sujet). C’est, en tout cas, un bon prétexte à la paresse. Puis après tout, rester au chaud fait partie des plaisirs de l’hiver !
Oui, mais pas sans prendre l’air. Et pour ça, rien de mieux que de sortir de chez soi. Comme le disait PO ici, “plein air” se traduit “outdoor” en anglais. Autrement dit, de l’autre côté de la porte, on est déjà dehors !
Sortir marcher. Peut-être faire des trajets que l’on fait déjà quotidiennement mais en métro (ou en vélo pour nous) ou pour le moins sans l’occasion de flâner. Sortir. Marcher. Pourquoi ne pas le considérer comme de la randonnée ? Ou du plein air ?
Découvertes, surprises, petits bonheurs purs et simples,…
Outre les grandes destinations (les grands parcs), les rues de boutiques “mainstream”, de belles surprises urbaines ou de nouveaux angles de vue peuvent s’offrir à nous à chaque coin de rue - #streetart et #graffitis de ce monde qui colorent les murs de nos villes - ou dans des rues peu fréquentées ou peu passantes, on peut y trouver… l’inspiration. La beauté simple. Et donc une certaine gratitude.
La lumière ! La lumière d’hiver est simplement sublime. Tout est rendu plus beau. Vous ne trouvez pas ?
Comme une résolution de nouvelle année - mais on ne vous bassinera pas trop longtemps avec ça - nous, on s’est dit qu’on ferait ça plus souvent, sortir. Pour sortir. Marcher, prendre l’air, s’émerveiller, découvrir ou redécouvrir différents quartiers de notre ville. Nous, c’est Montréal. Et vous ?
La prochaine fois, on ira à HOMA, Hochelaga-Maisonneuve, un beau quartier populaire et en mutation de Montréal. On connait déjà, oui, mais ça fait un bout, et goûter à son ambiance hivernale, eh bien pourquoi pas ? Ce sera l’occasion de faire notre petite course semestrielle dans une de nos boutiques d’écolos.
L’aspect “PO” (ou logistique)
Tiens, on est en hiver ! Parfait pour emporter les patins dans le sac ! C’est certain, c’est pas léger. Mais imaginez : une patinoire se présente sur le chemin. C’est comme avoir un bon livre. On s’arrête et hop ! On profite de l’instant.
On est bien d’emporter une bouteille d’eau aussi. Parce que les fontaines sont toutes fermées pour ne pas geler les canalisations. Et puis on se tient au chaud. Il est plutôt bien, surtout si on est frileux et qu’on emporte les patins, d’emporter une paire de bas et une paire de mitaines, ou sous-gants, supplémentaires. Les batailles de boules de neige improvisées, ça peut geler les mains ! Côté vêtements, pour une fois, mieux vaut plus que pas assez. Mais dans tous les cas, les vêtements de sport restent les plus appropriés puisqu’ils sont souvent conçus pour… remplir leur rôle, tiens !
Un peu de détail : la tenue hivernale de course à pied est un excellent point de départ. La première couche doit être proche du corps, absorbante et en synthétique, surtout pas de coton qui ne sèche pas ! La deuxième couche est isolante, le parfait mélange entre isolation et continuité de l’évacuation de la première couche. La troisième couche, votre manteau (de préférence, celui de sport, de ski,… pas votre manteau de ville). Celle-ci doit couper le vent et être imperméable. Hors course à pied, on peut tout de même jouer sur la deuxième couche pour une plus épaisse ou alors une sorte d’intermédiaire qui deviendra la troisième mais n’éliminera pas votre manteau. S’il fait jusqu’à -15°C et si vous prévoyez cette troisième couche, laissez-là dans votre sac.
Au-dessous de -10°C, on va penser au collant sous les pantalons. Ça pourrait vous sauver la piquette intense des jambes et la rougeur monstre qui semble vous faire doubler de volume !
On couvre bien la tête d’une bonne tuque qui garde les oreilles au chaud, et pour les mains, sous-gants et mitaines chaudes seront de rigueur.
On oubliera pas son baume à lèvre, parce que les gerçures, ça peut être gênant, ses lunettes de soleil parce que même pour le vent ça peut aider, sans pour autant débarquer avec le masque de ski - On a dit “marcher”. ;-) - son appareil photo ou téléphone intelligent avec chargeur (câble ou batterie), et son porte-monnaie.
Parce que bien sûr, le bonus…
C’est la petite fraîche, le chocolat ou vin chaud ou même les cafés - alccolisés ou non - que l’on peut s’offrir… Un peu partout en ville, et n’importe où sur votre passage. L’occasion aussi de découvrir de nouvelles places ! Il pourrait y avoir un feu de foyer, des guimauves offertes,… Ou de la chaleur. Simplement.
Que de récompense ! Que de bonheur ! Le tout, à consommer avec modération, pour partager équitablement et en tirer meilleur parti ;-)
Oui. La randonnée urbaine existe. C’est un amoncellement de petits plaisirs, de petits bonheurs. Parce que le bonheur n’est pas au bout du chemin, il est le chemin. :-)
Namaste.